Samedi 16 Février 2019

Aujourd’hui le plan était le trajet suivant: Santa Maria de la Dota -> Turrialba et faire le lendemain le volcan Irazu (volcan actif, 3432m de hauteur quand même) avant de repartir sur la côte Est. Finalement faire le volcan le lendemain était un sacré détour et même si l’agence de location nous a fortement déconseillé de laisser la voiture sur un parking avec tous les bagages – tant pis.

Arrivés au pied du volcan vers 13h30, sachant que l’ascension dure environ 30min, nous prenons le risque d’y aller rapidement. En effet, si les nuages montent c’est vue bouchée et dans presque toutes les lectures ce volcan devrait être plutôt visité le matin.

Youhou, nous n’étions pas dans la purée..derrière champ de champ volcanique, rien n’y pousse

Cratère abritant un super lac bleu (acide, faut juste éviter de s’y baigner)

Clic-Clac Kodak 

Point culture: Le volcan Irazu est le plus haut volcan du Costa Rica et l’un des 5 volcans encore actifs. Le cratère de ce volcan fait 1000m de diamètre et 300m de profondeur et héberge un lac acide, qui s’est lentement évaporé en avril 2013 à la suite de la reprise de l’activité volcanique.

Par son triste histoire éruptive, son altitude, sa position géographique et les conditions climatiques, ce volcan constitue une des sources sources majeures de désastre naturel potentiel pour la vallée Centrale. Ses cendres pourraient paralyser les principales activités socio-économiques de la région la plus peuplée du pays, incluant l’aéroport international.

Après le cratère, nous nous sommes mis dans un coin (où il n’y avait personne) pour faire une petite vidéo en drone afin de voir ce cratère d’un peu plus haut, On s’est donné 4 min chrono. Après 3min 30 on voit un car de policier démarrer au loin. En moins de 30 secondes on a ramené le drone, rangé dans le sac, donné nos mains à small M&L comme une famille normale en marchant vers la sortie histoire de passer incognito.

Instant transpi.

Puis, direction le belvédère, avec une chouette vue sur le champ volcanique; par contre on a pas vu le Pacifique, les nuages bloquant la vue. Pas grave, cette petite balade a valu largement le coup quand même.

small M  squattant la station du belvédère

le sommet à 3432m !

Après cette visite, nous redescendons dans la purée de nuages, puis le temps est devenu un peu instable plus bas, donnant des couleurs plus marquées aux champs le long de la route. Il y avait pas mal de locaux venus avec un pic-nic le long de cette route. C’est vrai que le paysage était splendide.

Direction ensuite Turrialba, dernier stop avant les caraïbes. La sélection du logement était rude, mais je pensais avoir trouvé une perle: un chalet moderne ecolo, en plein milieu de nulle part, vue sur le volcan Turrialba (février 19: il était fermé), accessible uniquement en 4×4, des proprios gentils: le « Turrialba Lodge ». Une fois sur place, comment dire, le logement se mérite vraiment ! Pour y arriver il y a un sentier de la muerte: si tu n’as pas de vrai 4 roues motrices tu oublies, si tu as peur des gros trous et chemins à 1 voie tu oublies, si tu as peur d’être seul sur un chemin sans indications, sans civilisation et ne sachant pas comment faire demi-tour tu oublies. Bref après 30min de 10-15km/h et de gros doutes sur la où on allait arriver, la récompense: en fait c’est une propriété sur le sommet d’une colline.

notre Rav4 et…

en arrière-plan le volcan Turrialba

Notre superbe bungalow avec un jardin fantastique ainsi que la vue… la vue…

la vue un peu bouchée, on pourrait rester assis sur la terrasse des heures et des heures

Avant d’aller manger un repas préparé par la gérante avec nos voisins : un petit tour de drone. En plein centre notre bungalow, à gauche celui de nos voisins, à droite le coin de repas en commun et la maison de la gérante: un petit paradis. Il y a 4 bungalows en tout, dont 2 en construction a 300m. Nos voisins étaient ici pour 4 jours de repos, nous juste en coup de vent. Encore un endroit où il faudrait rester plus d’une nuit…

Dimanche 17 Février 2019

Ce qu’il faut savoir ici, c’est que l’eau des bungalows et de toute la propriété vient de la pluie: pas de pluie = pas d’eau. Comme il n’avait pas plu depuis un gros bout de temps, nous n’avions plus d’eau pour la douche, mais juste pour se laver les dents et les mains (en bouteille par contre, on a donc été très économes).

Le programme du matin était: observer la nature, un tour à cheval finalement annulé du fait de la difficulté du terrain (small L aurait eu du mal à gérer selon le proprio) et une mini balade avant d’attaquer la route pour Puerto Vieja de Talamanca sur la cote Caraïbes.

C’est parti pour un petit tour avant quelques heures de voiture de nouveau

Calme, nature et verdure, qu’est ce qu’on a besoin de plus ?