Le Nord de l’Ile
Les deux moitiés de l’ile de Lanzarote sont très différents: le Nord est plus luxuriant avec quelques oasis de verdure, il y a aussi moins de volcans et plus de pluies. C’est ici que se trouvent la plupart des œuvres de Cesar Manrique : la Fondation Cesar Manrique, Jameos Del Agua, le Mirador Del Rio, le Jardin de Cactus, Lagomar,…
Jour 1: Samedi 24 Octobre 2020: Arrivée sur l’ïle, Jardin des Cactus, Jameos del Agua, et plouf à la Playa Caleton Blanco
9h30: Vol direct à Lanzarote et arrivée matinale: parfait pour gagner une journée de visite. Dès l’arrivée, nous récupérons rapidement notre voiture de location: une Opel crossland X avec Cicar qui une agence locale. Finalement très bonne agence, retour rapide et sans histoires; nous avons bien pris soin quand même de cette voiture…ok ok il y a eu quelques off-roads sur des pistes, donc non couverts par l’assurance il faut en être conscient et donc choisir si trépasser ce point ou pas. A chacun de prendre ses risques…
Premier arrêt de la journée: le jardin des Cactus, à côté de Guatiza. Nous y sommes restés 1 heure sans la pause cafét et en prenant notre temps.
Vue par l’entrée
Vue par l’opposé de l’entrée
LE JARDIN DES CACTUS: visite 1h, 6,5€/adulte (mieux vaut prendre le pass CACT Lanzarote avec 4 sites)
Ce jardin ou amphithéâtre a été imaginé et créé par Cesar Manrique, l’artiste de l’île omni-présent. C’est d’ailleurs la dernière œuvre publique de cet artiste local, fervent défenseur de son environnement naturel, avec en quête à travers ses création, la préservation et la sublimation ultime de cette nature.
Comme pour chaque construction, il n’a pas choisi le lieu par hasard: ici, il souhaitait rappeler combien la culture de la cochenille sur les cactus avait été une source importante de richesses pour l’île. Ce minuscule insecte blanc parasite le figuier de Barbarie pour se nourrir de la sève, l’impact étant reconnaissable par les tâches blanches sur la plante. Ce figuier de barbarie est omniprésent dans cette partie Nord de Lanzarote. De nos jours, seulement 2-3 tonnes (vs les années 80′ avec 15tonnes environ) de cochenille servent l’industrie (alimentaire, cosmétique ou textile), le Pérou étant le premier pays producteur (et surtout moins cher…).
Dans le jardin de Cactus, pas de trace de l’insecte sur ces plantes, elles doivent être surement traitées, sinon elles n’auraient pas fière allure.
Au niveau de la diversité, ce cactarium dédié aux plantes grasses et cactus, accueille autour de 4 500 spécimens de 450 espèces différentes, regroupées en 13 familles de cactus venus des cinq continents (merci l’application avec le pass Lanzarote, prise pour 4 centres). Cette collection impressionnante de plantes est organisée sur différents niveaux créés à partir de roches volcaniques et permet surtout aux cactus d’être protégés du vent qui souffle souvent très fort.
Dans ce « petit » cactarium, il y a aussi une relique d’un joli moulin blanc avec une meule à l’intérieur et d’où on peut avoir une belle vue globale.
Nous finissons la balade par la cafét sur place en prenant des sandwich (il y a des hamburgers aux cactus, mais nous avons plutôt pris des valeurs sûres) et des smoothies pour notre pause brunch. Et bonne surprise: prix correct et qualité plutôt bonne pour nous rassasier.
Deuxième arrêt de la journée pour utiliser notre CACT Lanzarote pass: Los Jameos del Agua, à 12min en voiture du jardin des Cactus. Nous y sommes restés 1 heure en prenant notre temps, mais on peut faire beaucoup plus court.
LOS JAMEOS DEL AGUA ( ou les « gouffres » de l’eau): visite 1h, 10€/adulte ou pass CACT Lanzarote
Jameos del Agua est le premier centre d’Art, Culture et Tourisme créé par César Manrique, représentant son idéal esthétique: une harmonie entre la nature et la création artistique.
En réalité, c’est une série de grottes de lave, un lac salé souterrain, un jardin, une piscine turquoise, un restaurant, un petit musée et d’un auditorium (l’acoustique doit être dingue, mais en raison du Covid-19 tous les concerts ont été annulés 🙁 ). Le tout formé dans par un tube de lave, provenant de l’éruption du Volcan Corona pas trop loin. Un tube de lave se forme par une coulée volcanique qui s’est refroidie en surface en formant une croûte solide mais dont le cœur est resté fluide, permettant à la lave de continuer à s’écouler. Lorsque la coulée cesse d’être alimentée par l’éruption, elle se vide et laisse une cavité en forme de galerie.
Jameos del Agua est en partie à ciel ouvert (surface du tube de lave effondré) et en partie non ouvert. Ce tube en tout est long de 6 km, dont au moins 1,5 km se trouve sous la surface de la mer, et est appelé “Tunnel de l’Atlantide”. On peut apercevoir l‘entrée de ce bout de tunnel à gauche du restaurant (à ne pas manquer ! beaucoup de visiteurs se précipitent directement à droite pour le lac souterrain). De même au niveau de l’auditorium le tunnel se poursuit vers deux cascades intérieurs entre autre dans un espace caché, mais cette zone est réservée uniquement pour des évènements privés…
Néanmoins, la visite simple est déjà pas mal, la cerise sur le gâteau étant de petits crabes blancs/transparents et aveugles : les munidopsis polymorpha privés de lumière pendant des milliers d’années. Ces petits animaux, sont une espèce unique au monde et sont très sensibles aux changements dans le lagon, y compris les effets sur le bruit et la lumière (interdit de crier et faire du bruit bien entendu). Ils sont également très sensibles aux oxydes, qui peuvent même les tuer, et il est donc interdit de jeter des pièces dans l’eau.
Tunnel de l’Atlantide, à gauche en arrivant – la plus part des touristes oublient de jeter un coup d’œil ici…car ils se précipitent sur le bassin à droite 🙂
Les couleurs sont dues à des jeux de lumières entre autres, belle mise en valeur en tout cas !
Détail, en bleu c’est un autre lac souterrain (on à mis 3-4min avant d’en être sûrs)
L’entrée de Jameos del Agua, à droite les escaliers vers le lagon souterrain
Le lagon souterrain, avec les petits crabes blancs/transparents (moins de 1 cm)
On est restés scotchés….
L’auditarium, on voit que le tunnel continue…mais on ne pourra pas y aller….
la fonction Macro n’a pas du marcher :P, bref les points blancs sont des milliers de ces petits crabes
Pour finir cette balade nous nous posons au bord de cette piscine avec son eau turquoise bordée de palmiers et de roche volcanique, où chaque visiteur aimerait surement piquer une tête. L’endroit est vraiment un oasis de zenitude avec couleurs prédominantes, le blanc, bleu, vert et noir, en fait les couleurs de lîle et de Manrique.
Tunnel de l’Atlantide, à gauche en arrivant – la plus part des touristes oublient de jeter un coup d’œil ici…car ils se précipitent sur le bassin à droite 🙂
Les couleurs sont dues à des jeux de lumières entre autres, belle mise en valeur en tout cas !
petite photo de touriste s’impose, on a même pas essayé de mettre nos pieds dans l’eau
Les deux visites étant terminées et notre logement toujours pas terminé, nous allons manger un bout au village d’Orzola, le village le plus au Nord. Nous n’avons pas eu l’énergie de nous balader, mais ce lieu respirait le calme et l’authenticité. Le resto choisi au bord de la route: CSC Caleton Blanco ne tire pas de mine et le service est assez lent, mais niveau goût (poisson et poulet) tout était délicieux et le serveur hyper sympa ! A recommander définitivement.
La piscine bleu turquoise vue d’en haut
Le lagon vu de la plage en face et à droite
La digestion se fera sur une mini-plage repérée sur maps: la Playa Caleton Blanco, et pour info il faut y être à marée basse (notre cas).
Un mot, deux mots: beaucoup de vent, mais la vue et la couleur de l’eau wow ! Sans maillots de bain nous flânons pieds nus juste un peu et décidons d’y revenir le lendemain.
Caraïbes, Antilles ? non Lanzarote !
Petite plage avec un lagon bleu turquoise incroyable ! mais pas de maillot de bain 🙁
On se demande s’il n’y a pas eu de colorant pour avoir cette couleur !
Après ces découvertes déjà bien avancées de l’île, direction notre premier logement: Buen Retiro (en gros le truc au bout du monde) à los Barranquillos. Bref c’était bien au bout du monde, et faut pas manger une raclette avant tellement la piste secoue. En gros avec une voiture basse tu n’y accèdes même pas et avec une fausse 4×4 comme notre Opel, tu ne fais pas deux A/R dans la journée non plus…Néanmoins l’endroit au bord de la mer est très sympa.
Notre petite maisonette
Notre maisonnette (on voit le toit) à bord de la mer vue de loin (la marche côtière)
Dernière exploration de la journée
Cherchez les 3 charli(e)s – entre sable blanc et roches volcaniques noires
Avec de jolies criques sauvages le long du chemin
Si tu pousses un peu plus la balade, tu arrives là…
L’endroit est d’autant plus sympa qu’on peut y faire des promenades le long de la côte pour accéder soit au trou à plongeons « Cueva del Agua » 5min, soit plus loin jusqu’au « Charco del Palo »,2 h A/R, village naturiste avec des trou sympa où barboter.
Jour 2: Dimanche 25 Octobre: Volcan Corona (!!!), Mirador del Rio & de Guinate, et re Playa Caleton Blanco
Vu qu’on est en pleine pandémie de Corona Virus pendant ces vacances, quoi de plus improbable que d’observer, monter et descendre au fin fond du volcan de Corona !
Le Volcan ou Monte CORONA: boucle de 2h, d+150, facile et gratuit
C’est un randonnée très facile à faire en deux ou trois sections au départ de l’église de Ye (yeah ! 🙂 ), elle dure entre 1h30 si on fait l’A/R simple, mais il faut faut arriver tôt le matin pour avoir encore une place de parking. Avec ses 609 mètres de haut, le Mont Corona en lui-même est un volcan avec un très beau cratère typique montrant une incroyable palette de couleur rouge à l’intérieur, contrastant avec la couleur gris sombre de l’extérieur. On voit se cratère presque partout dans le Nord de Lanzarote, car c’est le plus haut volcan de l’île, créé il y a plus de 20 000 ans, mais sa dernière éruption remonte à environ 3000 ans.
La première section monte jusqu’à la plateforme du Monte Corona, d’où il y a de belles vues vers le Mirador del Rio et l’Île de La Graciosa. Pour les plus téméraires, on peut descendre dans le cratère par la gauche (compliqué, attention la remontée n’est pas facile, forte pente sur gravier de lave): c’est ce que nous avons fait. La troisième section c’est de faire le tour du cratère sur les crètes: il n’y a plus vraiment de chemin, c’est à tâtons et cela me paraissait un peu instable. Donc je déconseille.
Les vignes de Lanzarote….assez différent de nos vignes en Alsace
Le dôme du volcan devient rougeâtre à sa base
Au loin, l’île de Graciosa à gauche
on sait que le retour sera galère, du coup on profite d’une mini pause
Pour revenir sur l’église de Yé, le palmier sert de point de repère
avant de remonter cette pente bien glissante (et poussièreuse)
M&L profitent de galoper sur le retour
Après le retour cette petite promenade de mise en bouche, repérage du Restaurante Grill Volcan de la Corona. A notre arrivée vers 12h30, c’est complet ! avec pas mal de locaux, aucun touriste comme nous. Finalement en négociant de prendre un repas rapide en 1heure nous arrivons à voir une place entre deux réservations. Ici la spécialité c’est les grillades, de bonnes généreuses grosses grillades avec 5 frites et 3 morceaux de légume. Par contre une fois la viande en bouche, mmmmhhh elle était divinement bonne (nous avons testé un mix de taureau, boeuf, agneau). On a encore la salive qui arrive rien qu’en y repensant. Bref, le meilleur resto de tout le séjour.
Après s’être bien repus, nous voilà partis pour quelques visites, et en premier le Mirador del Rio.
Le Mirador del Rio: 100m, 15min, gratuit par la gauche, sinon 5€/adulte
Le Mirador del Rio, encore un bâtiment imaginé par Cesar Manrique, se situe à la pointe nord de l’île à 500m de hauteur, et c’est surement le point de vue le plus célèbre de l’ile. Il est tout au bout de la cordillère de Famara formée par les laves du volcan Corona.
Depuis le parking, il y a le choix de visiter ce lieu et de se boire un café au niveau de la terrasse panoramique (entrée payante), soit juste d’observer gratuitement l’île de Graciosa (8 km de long), les falaises et l’océan un peu plus à gauche, directement au niveau de la route. En soirée ce coin doit être superbe pendant le coucher du soleil pour une petite photo Instagram. cependant en journée comme pour nous, la vue est déjà bien sympa.
L’ile de Graciosa en elle-même se visite aussi à pied ou en vélo, en prenant un ferry à Orzola (1 journée était sur notre planning avant que je ne la change pour une autre randonnée dans le centre de Lanzarote). Il y a de superbes dunes et plages, un paysage sauvage avec juste un seul village sur cette mini île.
A partir du Mirador del Rio, on continue sur le chemin côtier en direction de la LZ-201, il y a des points de vue tout le long. Le prochain arrêt est le Mirador de Guinate, dans le petit village du même nom. Ici un petit parking et clic clac on repart, le Mirador del Rio est plus sympa.
La vue à gauche, dommage la plage de Famara est derrière les rochers
La vue à droite, sur l’île de Graciosa et les falaises
La journée étant déjà bien remplie, alors récompense en se pausant de nouveau à la Playa Caleton Blanco, cette fois munis de nos maillots de bain. Mais vu que l’eau était fraiche quand même nous n’avons pas fait de plouf de folie.
Le village d’Orzola avec les belles falaises en toile de fond depuis la Playa Caleton Blanco
C’est chaud les selfies à contre soleil
La lagon de la PLaya Caleton Blanco, c’est presque les caraïbes (sauf la température) !
Fin de cette deuxième journée avec balades à coté de notre petit logement.
Jour 3: Lundi 26 Octobre: Stratified City, Playa de Famara, Mirador de Ermita de las Nieves
Pour ce troisième jour, un tout petit agenda, pimenté par une visite chez l’ophtalmologiste qui a du enlever un morceau /grain de roche volcanique incrusté dans l’œil de small L pendant la petite visite de « statified city ». Plus de peur que de mal, elle en ressortira avec une crème cicatrisante et un besoin de protéger ces yeux jusqu’à la fin du séjour.
Alors « Stratified city » , premier arrêt en images:
Stratified City ou Antigua Rofera: gratuit
Stratified City est le décor naturel le plus insolite que nous ayons vu sur Lanzarote. Près de Teseguite sur la LZ-404, il n’y a de panneau, pas d’indication, juste un parking; on remarque par contre cet amas de roches érodées depuis la route. Sur place, on se croirait dans un album de Tintin avec les vestiges d’une ancienne colonie millénaire; c’est en fait le résultat d’éruptions volcaniques. Les couleurs du blanc au noir en passant par le rouge en raison des minéraux forment avec ces formes un ensemble assez fabuleux, surtout quand le ciel est chargé.
L’endroit ouvert est une ancienne carrière d’extraction de lapilli, ou petits fragments de lave éjectés lors des éruptions et qui s’agglutinent les uns aux autres. Le résultat est le gravier que l’on aperçoit dans presque tous les jardins et champs (de vignes ou pas) à Lanzarote. Contrairement à notre gravier plein, celui-ci par son côté poreux permet non seulement de conserver la chaleur mais aussi bien retenir l’humidité ambiante.
Si on a le temps on peut se balader un peu plus loin à la découverte d’autres petites grottes et mini canyons naturels.
La visite écourtée par un RDV chez l’ophtalmologue à Arrecife (heureusement que l’île est petite), continue sur la côte Ouest avec la plage de Famara. Affamés, c’est d’abord une halte au restaurant « Sol« , avec vue directement sur la mer, protégés par des paravents en plastique. Vraiment pas mal, bonne nourriture, bon poisson et prix correct. Visiblement ce jour là il y avait soit foule soit ce restaurant à la côte, heureusement que nous sommes arrivés à 12h30 et avions eu une bonne place.
Playa Famara: une belle balade, gratuit
La village de Famara à l’allure d’un endroit un peu abandonné avec ce sable omniprésent recouvrant les rues et les parkings. A part des restaurant et surf shops il n’y a pas grand chose d’autre. La plage qui la borde, avec son beau sable clair est clairement faite pour les surfeurs et kite-surfeurs. S’y baigner est un peu risqué, nous avons lu qu’il y a des courants assez forts de toutes les façons. Le petit plus sont les dunes qui la marquent, sculptés par le vent et qui donnent ce côté un peu sauvage avec les falaises en arrière-plan du coté Nord.
Et surtout dans les dunes, non seulement on peut se dorer la pilule pendant quelques heures à l’abri du vent, mais aussi faire des concours de saut en hauteur ou longueur 🙂
Cependant au niveau des rochers vers le village quand on se promène au bord de la plage, ne pas oublier que l’eau peut monter vite 🙂 c’est ainsi que little M à été pétrifiée (pas par Harry Potter mais) par une vague qui l’a mouillée jusqu’à la taille, on à du l’attraper pour qu’elle ne tombe pas intégralement. Little L a eu plus de réflexes et surtout n’était pas entre roches et mer. Ouf au moins une paire de basquets sauvées.
Tant qu’on est sur place, on on profite pour monter sur le « Mirador de los Nieves » juste à coté et profiter de la vue sur cette plage immense avec en arrière plan le parc des volcans avant que les nuages bouchent un peu ce paysage.
Jour 4: Mardi 27 Octobre: Cueva de los Verdes, Teguise, migration vers le Sud
Dernière matinée dans le Nord, on plie doucement bagage pour migrer et découvrir le Sud. Mais avant il y avait encore deux choses sur la « to do list » si on ne compte pas les endroits fermés en raison du Covid-19. Tout d’abord encore des grottes « Cuevas de los Verde« . Avant d’y aller on s’est dit boaf encore un truc plus ou moins similaire à Jameos del Agua, juste à côté. Ceci dit comme on avait de toutes les façons les entrées avec Lanzarote pass on s’est laissé tenter. Changement d’ambiance par rapport à Famara d’hier, ici c’est usine à touristes alignés en attendant la visite en groupe obligatoire d’environ 45 minutes. Mmmmm. Finalement: c’est beau aussi !
Cueva de los Verde: visite de 1hh, 10€/adulte ou pass CACT Lanzarote
La Cueva de los Verdes est en fait une immense grotte longue de 10 km formée par une coulée de lave, surement la même que celle des Jameos ou une cousine ramifiée. Cet endroit a longtemps servi de refuge pour les indigènes ou les européens par la suite afin de se cacher des pirates. De nos jours c’est les touristes qui s’y réfugient en journée sur seulement un petite portion visitable – environ 1km – et en soirée il y a des concerts organisés en raison d’une acoustique particulière.
Alors oui c’est juste une grotte, mais la mise en lumière est très bien faite, avec tout ce qui va avec: stalactites, couloirs de lave bien figés,…
Pour en profiter mieux vaut choisir un horaire pas trop bondé (à l’ouverture ou avant la fermeture) car il n’y qu’un guide par groupe et si on veut l’entendre pour avoir des explications mieux vaut être devant et pas au milieu d’un troupeau bruyant.
Les jeux de lumière subliment cette grotte et on y perd un peu le sens des grandeurs. Les coulées de lave figées, les différents trous par et autres structures qu’on a pas retenu les noms jalonnent le parcours. Finalement on ne regrette pas du tout d’être venus.
L’apogée est une petite surprise: *spoiler ne pas lire la suite*
on est prolongé dans le noir et le silence, puis d’un coup la guide allume la lumière et nous sommes face à une marre d’eau reflétant le plafond mis en valeur. Aie pendant les premières secondes on à l’impression de tomber au fond d’un trou. Très bonne illusion d’optique. Small M&L étaient enchantées en tout cas.
Après ce final, c’est la fin. N’étant pas trop ville, avant de migrer dans le sud on décide de faire un petit crochet par la ville de Teguise, tant vantée sur les divers forums et blogs, quitte à juste manger un bout. On peut se balader facilement dans le petit centre graphique, mais quand même bien touristique. Finalement la terrasse du restaurant « Cantina Teguise‘ nous a fait l’œil. Autant la terrasse est assez quelconque autant l’intérieur vaut un coup d’œil, voire de s’assoir en journée bien chaude. A recommander.
Le Nord de Lanzarote est vraiment pas mal, beaucoup de choses à découvrir ou visiter, mais nous avons hâte de voir la suite des volcans, la plage magnifique du Sud Sud et ce paysage tant vanté de la Geria. Hasta la Vista, la suite c’est un autre article.
Vue sur le Corona depuis la Cueva de los Verde