Jeudi 7 Février 2019 (…suite)

Après le parc National du Volcan Tenorio et plus de 4 heures de route, place de nouveau à la montagne et canopée avec Monteverde ! Notre but: voir le (malheureux) resplendissant Quetzal !

Le dernier tronçon menant à Santa Elena, là où nous attend notre logement n’est pas goudronné, il faut rouler lentement: on en profite pour une petite photo du paysage qui ressemble… un peu aux Alpes ! il ne manque plus qu’une vache 🙂

Arrivés tard dans l’après midi à notre logement dans les arbres en plein milieu de nulle part – accès bien difficile d’accès si on a pas de 4×4  et assez excentré de Santa Elena: The Green Tree B&B, nous repartons à pied de suite pour trouver un resto. Pas de bol, notre logement nous a proposé que les choix de 2 plats congelés à réchauffer, bof… Il nous aura fallu plus de 30-40min de marche pour en trouver un qui finalement n’était pas une réussite….pas de bol bis. Le retour dans le noir, n’était pas super rassurant pour les filles. Ce logement est donc très bien en lui-même mais pas si l’on veut aller au centre-ville à pied avec des enfants.

Vendredi 8 Février 2019

Dur choix entre les 3 forets de nuages à faire, mais nous avons choisi: la réserve Curi-Cancha, qui semblait plus privée, plus petite, moins touristique. Pour explorer cette étendue de forêt primaires et secondaires quoi de mieux qu’un guide naturaliste (booké sur internet et) recommandé par le réseau TCR: Rafael, parlant le français (pour les filles). Mmmmh pas le meilleur plan plan. Nous nous sommes retrouvés avec un groupe très grand, partis avec 30min en retard à cause de retardataires et nous nous attardions sur les plantes et autres petits animaux déjà vus pendant des heures…la fièvre….c’est comme cela que nous avons loupé le quetzal… très énervant surtout quand nous avons vu des guides avec 2-4 personnes revenir avec un large sourire.

Conseil: prenez un guide sur place uniquement pour vous même s’il ne parle que peu le français…!

Le papillon hiboux (le mimétisme de l’œil = permet d’éloigner les prédateurs)

Un Motmot aux couleurs resplendissantes

ouais ouais (une partie de notre groupe..)

Buvoirs pour Colibris – il y en avait de toutes sortes et couleurs !

Plants de café et fruit du café. Même si personne n’est fan du café chez nous, le fruit était assez bon !

Small M en face d’un saule figuier cogneur étrangleur à un stade avancé

Le fruit et les graines de figuier étrangleur (les petites graines résistent à la digestion des animaux).

Grand figuier étrangleur, on voit bien le trou laissé par l’arbre mort au milieu

Un peu de culture !

Les petites graines chanceuses qui atterrissent sur un arbre hôte assez en hauteur, vont germer pour devenir un petit arbre épiphyte. En grandissant, ce petit épiphyte va produire des longues racines aériennes emmêlées le long de l’arbre-hôte jusqu’au sol, en même temps que des branches vers le haut pour capter plus de lumière.  Quand les racines ariennes atteignent le sol, elles se soudent tout en grossissant jusqu’à former un treillis suffisamment large pour assurer l’auto portance du figuier, qui n’a plus besoin de l’arbre support. Ainsi avec le temps, le feuillage du figuier va empêcher l’arbre-hôte de faire sa photosynthèse et va donc provoquer sa mort en laissant un trou sculptural au milieu.

Ce n’est donc pas un parasite, ce figuier sert même d’abri à certains insectes qui lui sont bénéfiques, comme des guêpes ou des fourmis,…

Ensuite, après une matinée assez décevante à cause de notre guide (loupé le Quetzaaaal) et un repas de midi aussi décevant….il fallait de l’action ! J’ai succombé à l’appel de la tyrolienne pour se défouler (qui était prévue pour le lendemain normalement): direction donc le Zipline du Selvatura Parc dans la canopée avec 13 câbles, le plus long faisant 1km et un saut de Tarzan que Big L et small L ont bien apprécié.

Bien sûr madame tête en l’air n’avait pas pensé à recharger l’action cam…. ce sera donc uniquement une photo prise par l’équipe du parc au premier câble de mise en bouche….

Bilan de l’après-midi: génial ! même pour small L qui avait super peur au début, un peu au milieu et plus du tout à la fin, mais quand un des mono s’est proposé de faire avec elle le parcours elle a finalement accepté (ouf!) et sans regrets.

La zipline de 1km au milieu du parcours est vraiment magnifique, on se sent si petit au milieu de la canopée ! Certains ont du bien rire quand je criais que j’allais faire pipi dans ma culotte tellement je flippais aussi. Big L et small M ont même fait le saut de tarzan (10m de hauteur ) qui a encore rajouté une autre sensation; moi j’ai décidé que j’avais des problèmes de dos et que cela n’était pas convenable pour une dame de mon âge.

A Monteverde ça souffle en janvier-février et il ne fait pas très chaud en soirée.

Si si, nous sommes fièrement des parents ingrats qui infligent des journées à rallonge à leurs enfants en vacances.

Une fois remis de nos sensations, direction le Tree House Restaurant et Café. Vu que le serveur tardait à venir et que les prix n’étaient pas attrayants du tout, nous avons plutôt opté pour un sandwich maison et observation du coucher du soleil en repartant après 15min d’attente.

Samedi 9 Février 2019

Au tout début je voulais rester 2 nuits à Monteverde et 1 seule à Uvita, puis l’équipe de TCR m’a recommandé le contraire. C’était une bonne décision.

Cette matinée; c’était le 7ème jour sans repos au CR, les filles avaient besoin d’un break. Donc au lieu de faire l’autre parc de forêt de nuages (le Monteverde Cloud Forest Biological Reserve) c’était grasse mat…. jusqu’à 9h30 🙂 Puis après un petit déjeuner assez standard, nous nous sommes baladés dans la grande propriété (ils y organisent des tours de nuits) pour y découvrir un agouti, des oiseaux et un paresseux (apparemment il y a un gros serpent ainsi qu’un puma qui se balade aussi dans le coin).

En haut à gauche: studieuse j’étais, studieuse je resterai, même au petit déjeuner 🙂

Notre chouette cabane dans les arbres au bord de la foret à Santa Elena ! Pendant la nuit et surtout en février il ne faut pas avoir le sommeil léger: la cabane tangue quand ça souffle et des branches tombent sur le toit avec le bruit qui va avec. Aussi il faut y arriver jusque là avec ses bagages.

Puis vers midi nous partons pour 5 heures de transfert vers Uvita, par le pont Tarcoles (juste arrêt de 5min pour voir les gros crocos, en tout petit sur la photo), c’était bien long !

Rien de fameux ce pont, même dangereux avec un trottoir très étroit et des crocos bien gros ! (il existe des safaris pour les voir de plus près mais c’est pas notre truc).